Rapport des mouvements sociaux: Octobre 2016

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A la suite de l’annonce du budget de 2017 plusieurs réactions et protestations se sont élevées aussi bien de la part des organismes de l’Etat que de certains partis politiques ou de la société civile.

Bien que, ces manifestations n’ont pas connu une grande dimension sur terrain, à part celles des médecins ou les avocats, elles ont connu une forte couverture médiatique et plusieurs discussions sur les réseaux sociaux.

Les problématiques diverses que connait la situation économique difficile par laquelle passe actuellement le pays, à savoir : l’indice de développement faible (dans les 1%), la baisse des réserves d’eau pluviale de l’année précédente et ses répercussions sur le secteur agricole et ses travailleurs, le chômage et spécialement celui des diplômés de l’enseignement supérieur, l’inflation et la baisse du pouvoir d’achat (réduit de 40% environ de puis 2011) le manque ou le recul important dans les investissements étrangers, les pressions des instances monétaires internationales, la précarité du développement dans les régions intérieures (qui n’a pas connu d’évolution notable malgré la succession de 8 gouvernements depuis la révolution) et bien d’autres problèmes nécessitent, selon ces mêmes parties, certains sacrifices et pressions afin de dépasser cette crise en instaurant une politique d’austérité et ce qui en découle.

Les plus importantes protestations citoyennes observées ont concerné la prise en compte de la précarité de la situation socio-économique et la nécessité de réduire les différentes formes de protestations, sit-ins et grèves, condition essentielle au retour vers un environnement plus sain, en plus du gel contextuel des salaires et l’augmentation des impôts et taxes (pour la création d’un certain équilibre budgétaire de l’Etat) font des travailleurs et des secteurs populaires les seuls qui en supporteront toutes les conséquences  et sont considérés comme les seuls responsables du gaspillage des ressources publiques, des impôts non versés, des politiques de développement troubles ainsi que de l’absence de l’Etat etc.

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