OST: Rapport Juin 2017 des mouvements sociaux

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Rapport de l’Observatoire Social Tunisien

 Juin 2017

La lutte contre la corruption est devenue la préoccupation majeure de l’opinion publique durant les mois de Mai et Juin 2017. Le gouvernement a inauguré, au mois de Mai le processus de lutte contre la corruption. Cette campagne a représenté un vent d’espoir chez plusieurs franges sociales puisque la révolution effective peut commencer une intégration franche et ferme contre la corruption, ses sources et la veille à éliminer les possibilités de son implantation, son évolution et son instrumentalisation. La révolution tunisienne ne sera pas achevée  avec la fin de la période dictatoriale mais avec la mise en place d’un processus évitant son retour et en adoptant une démarche révolutionnaire rompant avec une époque historique passée en faveur d’une nouvelle.

La révolution tunisienne a évité de justesse le chaos et le non-sens des chemins d’hostilité et s’est engagé dans un cheminement en référence avec la citoyenneté, le civisme et les lois universelles du vivre ensemble en évitant les nombreuses et dangereuses mines du terrorisme, du chaos sécuritaire ou l’émergence de parties bénéficiant de financements, de matériel et de logistique étrangers et locaux.

La noirceur du paysage n’a pas empêché le développement de la sensibilité citoyenne civile qui a été le facteur de non reproduction des schémas classiques connus par les autres révolutions et qui font de la violence le facteur essentiel et fondateur d’une nouvelle société.

La démarche révolutionnaire en Tunisie a pris d’autres virages partant, essentiellement, du cheminement de l’acte révolutionnaire reflétant une dynamique sociale refusant et combattant la violence en s’impliquant contre les différents mécanismes basés sur la violence dont la corruption.

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