OST: Rapport des mouvements sociaux: Novembre 2016

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Les mouvements de protestations individuels et collectifs ont connu une tendance croissante depuis le mois de Septembre 2016 et tel a été le cas des violences aussi. Ce qui appelle à prendre toutes les mesures et la mobilisation générale nécessaires, conformément à la vision d’une stratégie visant à en éliminer toutes les causes.

Des évènements multiples ont marqué ce mois de Novembre 2016 comme les travaux de l’Instance de la Vérité et de la Dignité et tout ce qui s’en accompagne de mouvements de protestations revendiquant une transparence et provoquant des interrogations sur certains sujets comme les évènements de Seliana et l’absence de traitement de ce dossier ainsi que la pertinence des méthodes et présentations des témoignages dans les circonstances de gronde que connait le pays actuellement et si toutes les mesures ont été prises dans un processus effectif de responsabilité et de réconciliation.

Le mois de Novembre 2016 a connu, également, le retour des discussions autour des ligues de protection de la révolution et ce, après le jugement rendu dans l’affaire Lotfi Naguedh ainsi que les mouvements de protestations enregistrés dénonçant le manque d’indépendance des instances juridiques et l’instrumentalisation politique de l’affaire. Le traitement médiatique de l’affaire a été, essentiellement, politique avec la présence de personnalités politiques de divers partis a démontré en fin de compte que le dossier juridique ne présente pas l’indépendance nécessaire…

Les mois de Novembre a également été témoin de grèves et manifestations d’élèves dans tous les gouvernorats sans exception revêtant, dans certains cas, un caractère violent ainsi qu’un regroupement très important d’élèves devant le théâtre municipal de la capitale concernant le calendrier scolaire, les vacances et les examens. Ces mouvements ont vu une réactivité rapide de la part du ministère de tutelle en répondant aux revendications sans pour autant mettre fin aux manifestations. De ce fait une question se dégage, à savoir, pourquoi la réponse n’est venue que sous pressions sociales, ne fallait-il pas attendre, se concerter et faire participer toutes les parties concernées dans la prise des décisions afin d’éviter ce gaspillage ?

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