CRLDH Tunisie: Pour le respect du droit syndical

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Pour le respect du droit syndical

Les deux ouvrières de la société Sea Latelec -Fouchana-Tunisie- filiale de Latécoère spécialisée dans les équipenments aéronautiques,   Sania Jbali et Houda Thalgi poursuivent leurs grève de la faim, entamé depuis le 19 juin 2014, pour protester contre leur licenciement abusif, contre le refus du dialogue opposé par la direction de l’entreprise et contre le climat social qui y règne,

Licenciées depuis plus d’un ans, avec 6  autres salariés en raison de leurs activités syndicales et pour avoir protester contre les conditions de travail, les salaires dérisoires et contre la fragilisation des salariés dans l’entreprise, Sania Jbali et Houda Thalgi n’ont pas été réintégrées comme les 6 autres salarié(e)s. En effet,  sous la pression, grâce à la mobilisation et après de longues et difficiles négociations, l’entreprise a accepté de régulariser la situation des 6 salarié(e)s, mais s’entête, toujours, à réintégrer Sania et Houda en raison de leurs responsabilités et activités syndicales.

Face à l’obstination de l’entreprise de ne pas se soumettre à la loi et à ne pas reconnaitre le droit syndical, Sania et Houda maintiennent la revendication de  leur réintégration dans leur travail rappelant que leur unique «tort» est d’avoir exercé leur droit syndical que garantit la loi.

Le Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunsie- CDLTH :

–         Dénonce les pratiques illégales maintes fois exercées par Sea Latelec sur ses salariés, son entêtement ainsi que son mépris du droit syndical. Le CRLDHT met l’entreprise devant ses responsabilités quant aux risques sur la santé deux grévistes de la faim.

–         Appelle vigoureusement Latécoère, maison mère de  Sea Latelec à intervenir urgemment pour résoudre le problème posé et la tient également responsable des conséquences des agissements de Sea Latelec en Tunsie.

–          Exprime sa totale solidarité avec les deux salariées, Sania Jbali et Houda Thalgi et demande leur retour à leur emploi sans entrave ni condition,

–         Rappelle qu’en Tunisie le droit syndical est garanti par la Constitution tout comme par les conventions internationales qui protègent aussi les responsables syndicaux.