OST: Rapport décembre 2017

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Rapport de l’Observatoire Social Tunisien

Décembre 2017

Le classement de la Tunisie parmi les dix premiers pays du monde, considérés comme des lieux d’évasion fiscale a engendré de nombreuses protestations de la part de différentes parties : la partie gouvernementale a protesté contre ce classement et a estimé que le dossier était vicié et nécessite une révision et un suivi ainsi que l’intention des autorités tunisiennes expertes de mettre un terme à ces fausses allégations et à la campagne de dénégation que subit la Tunisie surtout durant cette période économique critique.

De nombreux acteurs de la société civile ont exprimé leur inquiétude à propos de cette classification, qui aggrave les difficultés économiques, certains d’entre eux reprochant explicitement aux autorités diplomatiques responsables de ne pas avoir fait le nécessaire auparavant.

Les organisations nationales, à leur tour, ont protesté et considéré la question comme une erreur et une grande injustice, certaines se demandent qui est derrière et cherche à nuire à la Tunisie et à sa révolution.

         Des parties parlementaires ont, presque, eu les mêmes positions que les protestataires.

Les médias se sont concentrés principalement sur ce sujet et y ont alloué de nombreux dossiers. Il y a beaucoup d’efforts diplomatiques pour revoir cette classification et, selon certains médias, le président français a promis d’examiner et de décider en la matière à la fin de janvier 2018.

         Ce qui a été observé sur terrain, c’est que l’impact de ce classement n’a pas eu grands échos dans les espaces publics, dans les villes ou les délégations il y aurait même un amalgame de compréhension du classement de la Tunisie en paradis fiscal puisque ceci n’a aucune relation avec les investisseurs étrangers, ni du système fiscal, ni de la règlementation fiscale ni de la politique de promotion de l’investissement.

Ce qui a été échangé durant des années sur l’évasion fiscale, la corruption et les soupçons de corruption était l’élément le plus important selon l’opinion publique.

 Un grand nombre de lectures dans la rue et observées reliant le retard et les lacunes des diverses structures qui relèvent la corruption. Le sujet est devenu du quotidien de la majorité avec des messages, en dépit d’être contradictoires, ils reconnaissent que la lutte contre la corruption est une priorité essentielle et que la l’état de l’économie, de la société et de l’administration sont les otages du succès dans la lutte contre la corruption.

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