L’initiative de constituer un gouvernement d’union nationale de la part du président de la république a connu le grand intérêt de la société civile ainsi que de l’opinion publique, car elle pose plusieurs questionnements sur la nature, les composantes et les missions de ce gouvernement. L’annonce de cette initiative a provoqué des réactions multiples entre refus, scepticisme, dénonciation, soutien et indifférence.
Ce qu’il importe de retenir, en sus des différents mouvements de protestations provoquées par cette initiative, c’est la lenteur du processus de décision au dépend du traitement de plusieurs autres dossiers prioritaires retardés jusqu’à la formation de ce gouvernement d’union nationale.
L’essentiel du discours de l’ancien président du gouvernement, dans son allocution devant l’A.R.P., a indiqué que le renouvellement de confiance à son gouvernement de zéro a provoqué une grande perte dans les efforts des membres du gouvernement et que l’état d’attente, d’incertitude et de spéculations politiques dues aux rumeurs ont été les causes essentielles de la perturbation dans le travail des organismes officiels.
Cette situation qui dure depuis 2 mois en plus de la période des consultations sur la formation du nouveau gouvernement à venir présagent la reprise des activités gouvernementales pour mi-septembre s’il ne se présente aucun contretemps ou désaccord durant ce processus.
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