Communiqué de la Plateforme au sujet des inscriptions sur les listes électorales des Tunisiens à l’étranger
Paris, le 12 juillet 2014
Deux semaines après le démarrage des inscriptions sur les listes électorales et malgré une légère progression ces derniers jours, les membres de la Plateforme des Droits civiques des tunisiens à l’étranger constatent les faibles résultats de cette phase d’inscription. Ils déplorent aussi l’absence de mesures convaincantes et efficaces pour remédier à cette situation inquiétante pour la suite du processus électoral et la transition démocratique en Tunisie.
Cette situation est due en partie à la démobilisation et au peu d’intérêt de beaucoup de nos concitoyens à l’action politique et aux enjeux électoraux. Elle est aussi le résultat du retard de l’ISIE dans le lancement de cette opération, du déficit de communication et de l’absence de visibilité et d’initiatives de la part des IRIES à l’étranger.
Elle résulte également des tâtonnements, de l’absence de prise en compte de l’expérience et des leçons de 2011, de la diffusion d’informations incomplètes ou tardives et de la multiplication des anomalies et dysfonctionnements des connexions informatiques de l’inscription en ligne des Tunisiens à l’étranger.
Les Tunisiens s’interrogent sur la neutralité des autorités consulaires, sur l’indépendance des IRIES par rapport à ces structures et sur le retard pris pour mettre fin aux nominations partisanes dans plusieurs consulats et ambassades, en particulier à Paris.
Les membres de la Plateforme sont convaincus qu’une augmentation significative des inscriptions et de la participation citoyenne dans le processus électoral passent par :
– Une prolongation de la période des inscriptions : le Président de l’ISIE a fini par admettre, ce jeudi 10 juillet 2014, que cette possibilité n’est pas illégale (Cf. Assabah News du 10/07/2014).
– Une décision politique rapide sur les nominations contestées afin de permettre le retour à un climat apaisé entre citoyens, société civile et représentations consulaires et diplomatiques.
– Une plus forte implication des IRIES à travers l’extension des plages d’ouverture dans les consulats, des opérations mobiles d’information et d’inscription dans les villes à forte implantation de Tunisiens et surtout dans les aéroports et ports pendant cette période de vacances.
– L’autorisation accordée aux Tunisiens à l’étranger, se trouvant actuellement en Tunisie, de pouvoir vérifier ou s’inscrire dans tous les lieux en charge de l’opération (IRIES régionales, bureaux fixes ou itinérants etc.).
– Le lancement de campagnes de sensibilisation et d’information destinées aux Tunisiens à l’étranger, particulièrement pendant cette période d’inscription, y compris dans les médias communautaires à l’étranger et la télévision tunisienne.
– Un vrai partenariat et un appui logistique aux associations volontaires pour assurer des permanences qui permettent au plus grand nombre de citoyens tunisiens à l’étranger de s’informer, de vérifier leurs inscriptions ou de s’inscrire.
– L’octroi rapide de passeports et de cartes d’identité nationales notamment aux Jeunes tunisiens à l’étranger peu sensibilisés à l’intérêt de participer au processus électoral tunisien.
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Communiqué de la Plateforme au sujet des inscriptions sur les listes électorales des Tunisiens à l’étranger
Paris, le 12 juillet 2014
Deux semaines après le démarrage des inscriptions sur les listes électorales et malgré une légère progression ces derniers jours, les membres de la Plateforme des Droits civiques des tunisiens à l’étranger constatent les faibles résultats de cette phase d’inscription. Ils déplorent aussi l’absence de mesures convaincantes et efficaces pour remédier à cette situation inquiétante pour la suite du processus électoral et la transition démocratique en Tunisie.
Cette situation est due en partie à la démobilisation et au peu d’intérêt de beaucoup de nos concitoyens à l’action politique et aux enjeux électoraux. Elle est aussi le résultat du retard de l’ISIE dans le lancement de cette opération, du déficit de communication et de l’absence de visibilité et d’initiatives de la part des IRIES à l’étranger.
Elle résulte également des tâtonnements, de l’absence de prise en compte de l’expérience et des leçons de 2011, de la diffusion d’informations incomplètes ou tardives et de la multiplication des anomalies et dysfonctionnements des connexions informatiques de l’inscription en ligne des Tunisiens à l’étranger.
Les Tunisiens s’interrogent sur la neutralité des autorités consulaires, sur l’indépendance des IRIES par rapport à ces structures et sur le retard pris pour mettre fin aux nominations partisanes dans plusieurs consulats et ambassades, en particulier à Paris.
Les membres de la Plateforme sont convaincus qu’une augmentation significative des inscriptions et de la participation citoyenne dans le processus électoral passent par :
– Une prolongation de la période des inscriptions : le Président de l’ISIE a fini par admettre, ce jeudi 10 juillet 2014, que cette possibilité n’est pas illégale (Cf. Assabah News du 10/07/2014).
– Une décision politique rapide sur les nominations contestées afin de permettre le retour à un climat apaisé entre citoyens, société civile et représentations consulaires et diplomatiques.
– Une plus forte implication des IRIES à travers l’extension des plages d’ouverture dans les consulats, des opérations mobiles d’information et d’inscription dans les villes à forte implantation de Tunisiens et surtout dans les aéroports et ports pendant cette période de vacances.
– L’autorisation accordée aux Tunisiens à l’étranger, se trouvant actuellement en Tunisie, de pouvoir vérifier ou s’inscrire dans tous les lieux en charge de l’opération (IRIES régionales, bureaux fixes ou itinérants etc.).
– Le lancement de campagnes de sensibilisation et d’information destinées aux Tunisiens à l’étranger, particulièrement pendant cette période d’inscription, y compris dans les médias communautaires à l’étranger et la télévision tunisienne.
– Un vrai partenariat et un appui logistique aux associations volontaires pour assurer des permanences qui permettent au plus grand nombre de citoyens tunisiens à l’étranger de s’informer, de vérifier leurs inscriptions ou de s’inscrire.
– L’octroi rapide de passeports et de cartes d’identité nationales notamment aux Jeunes tunisiens à l’étranger peu sensibilisés à l’intérêt de participer au processus électoral tunisien.
*LA PLATEFORME DES DROITS CIVIQUES DES TUNISIENS A L’ETRANGER a été initiée à l’issue de la réunion du 7 février 2014 appelée par le CTDL. Elle réunit aujourd’hui un collectif d’associations, de militants et de citoyens tunisiens vivant à l’étranger. Sa mission est de veiller au respect du code électoral, de s’assurer du bon déroulement du scrutin, de défendre nos compatriotes à l’étranger pour bénéficier des mêmes traitements qu’en Tunisie, de les informer et de les former aux différentes phases et actions électorales.