FTDES offre d’emploi: chargé – e – de projet

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INTITULÉ DU POSTE : chargé – e – de projet
  • Durée du contrat : CDD avec une période d’essai de deux mois à temps plein.
  • Horaire de travail : durée hebdomadaire légale
  • Poste basé à Tunis
  • Rémunération : attractive et valorisant le profil et les performances du candidat
MISSION PRNCIPALE : La vision globale de ce projet mené par FTDES (Tunisie), FMAS (Maroc) et Oxfam est La mise en place d’un plan pour l’intégration régionale devrait contribuer surmonter la dépendance économique de la région, à travers l’industrialisation et la mise en place de politiques publiques. Contribuer à la prise en compte des dimensions humaine, sociale et démocratique du développement dans les politiques d’intégration régionale au Maghreb pour l’amélioration des conditions de vie des populations de la région.   DATE DE PRISE DE FONCTION : le 01 juillet 2015 DATE LIMITE DE RECEPTION DES CANDIDATURES : le 10 juin 2015 Merci d’adresser les candidatures par courrier électronique à l’adresse suivante : alaa.talbi@ftdes.net   QUALITES REQUISES
  • Solides compétences économiques et politiques.
  • Connaissances exigées dans le domaine de la gestion des projets.
  • Sens de l’initiative, bon relationnel, capacité de travail en équipe.
  • Capacité d’adaptation à l’évolution des missions, des problématiques, des méthodes et des outils ;
  • Sens de l’organisation.
  • Très bonnes compétences rédactionnelles (arabe/français) et maitrise des outils bureautiques.
  • Maitrise de l’anglais souhaitée.
  • Capacité de rigueur
  • Atouts organisationnels et attention au détail
  • Capacité d’adaptation et de flexibilité
  • Préserver la confidentialité des informations
  DESCRIPTIF DU POSTE
  • Mettre en œuvre toutes les tâches administratives liées aux activités des projets (invitations aux formations, gestion de la liste des participants, réunions, conférences, prise de RDV avec les partenaires, rédiger les procès-verbaux, liste de présence, documents financiers…)
  • Organiser les aspects logistiques des activités (identification des besoins, planification des missions, commande de matériels,…)
  • Participer, en collaboration le directeur exécutif, à la réalisation des différents activités liées aux projets (planification, l’accompagnement des partenaires par rapport à leurs activités, budget…)
  • Assurer le suivi des activités
  • Animer et coordonner l’ensemble des activités du projet en Tunisie avec les acteurs.
  • Appuyer tout le travail de reporting et rédiger des rapports sur le déroulement des activités, de suivi mensuels semestriels et l’élaboration des rapports (narratifs et financiers) de l’évaluation à mi-parcours et finale du projet
  • Assure la communication et la visibilité du projet, en travaillant avec le chargé de communication
  • Sera chargé(e) de toute autre tâche pertinente au regard de la bonne exécution du projet, (notamment la participation aux séminaires, la traduction de documents, la représentation en réunion, …).
 

FTDES offre d’emploi: coordinateur interne

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INTITULÉ DU POSTE : coordinateur interne
  • Durée du contrat : CDD de six mois (renouvelable selon les performances)
  • Horaire de travail : durée hebdomadaire légale
  • Poste basé à Tunis
  • Rémunération : attractive et valorisant le profil et les performances du candidat
MISSION PRNCIPALE : Sous la supervision du comité directeur et le directeur exécutif, le coordinateur interne est chargé d’assurer le bon fonctionnement de l’établissement en pilotant et coordonnant les activités d’administration générale (ressources humaines, contrôle de gestion, affaires juridiques, immobilière logistique). DATE DE PRISE DE FONCTION : le 01 juillet 2015 DATE LIMITE DE RECEPTION DES CANDIDATURES : le 10 juin 2015 Merci d’adresser les candidatures par courrier électronique à l’adresse suivante : alaa.talbi@ftdes.net   QUALITES REQUISES
  • Solides compétences administratives et juridiques.
  • Expérience dans un poste de responsable administratif ou équivalent.
  • Connaissances exigées dans le domaine de la gestion administrative.
  • Sens de l’initiative, bon relationnel, capacité de travail en équipe.
  • Forte expérience managériale.
  • Capacité d’adaptation à l’évolution des missions, des problématiques, des méthodes et des outils ;
  • Sens de l’organisation.
  • Très bonnes compétences rédactionnelles (arabe/français) et maitrise des outils bureautiques.
  • Maitrise de l’anglais souhaitée.
  • Capacité de rigueur
  • Atouts organisationnels et attention au détail
  • Capacité d’adaptation et de flexibilité
  • Préserver la confidentialité des informations
DESCRIPTIF DU POSTE
  • Assurer un bon classement et archivage numérique des contrats de prestations.
  • Mettre à jour les tableaux de suivi des prestataires, partenaires, locations et autres.
  • Garantir la coordination entre les différents services administratifs : gestions des absences, récupérations, plannings, répartitions des taches.
  • Garantir la coordination entre le bureau central et les sections régionales (suivi administratif, suivi des projets, assurer une très bonne communication interne, identifier les besoins..)
  • Assurer les relations avec les partenaires administratifs nationales et régionales.
  • Assurer les comptes rendus des activités du FTDES à l’échelle nationale et régionale.
  • S’assurer de la conformité à la législation en cours et du respect en termes juridiques des procédures en place.
  • Préparer et organiser les réunions internes en lien avec le comité directeur et le directeur exécutif (rédiger les procès-verbaux) et assurer le suivi.
  • Rédaction des différents rapports d’activité internes et externes selon les échéances requises.
  • Superviser des dossiers spécifiques à la demande du comité directeur et ou le directeur exécutif.
     

مصر: لا لعقوبة الإعدام

مصر:

تونس 17 ماي 2015

لا لعقوبة الإعدام

لا لاستعمال القضاء في تصفية الحسابات السياسية

تدين المنظمات التونسية الممضية أسفله الأحكام الصادرة يوم السبت 16 ماي 2015 عن محكمة جنايات القاهرة بإعدام الرئيس السابق محمد مرسي وأكثر من مائة متهم آخرين في القضية المعروفة “بالتخابر واقتحام السجون”، انطلاقا من موقفها المبدئي الرافض لعقوبة الإعدام باعتبارها تشكل مسّا لأول حق من حقوق الإنسان وهو الحق في الحياة وتعتبر  أن هذه الإحكام تدخل ضمن المحاكمات السياسية التي يستعملها الحكم العسكري في مصر منذ مدة ضد كل المعارضين السياسيين والحقوقيين والصحفيين، من مختلف المشارب والتوجهات.

وهي تدعو النظام المصري إلى التراجع عن هذه الأحكام، لما تمثله من انتهاك لأسس المحاكمة العادلة ولوجود عديد الثغرات القانونية، حيث غاب الإشراف القضائي طيلة مدة الإيقاف ولم يتمكن المتهمون من حقهم في الدفاع ولا من مناقشة شهود الادعاء.

كما تطالب المجتمع الدولي بالضغط على الحكومة المصرية من اجل الالتزام بتعهداتها واحترام السلطة القضائية والكف عن استعمال القضاء من اجل تصفية الحسابات مع الخصوم السياسيين وكل المعارضين لسياساتها و أسلوب حكمها.

وتدعو كل المنظمات الحقوقية والقوى الديمقراطية في مصر وفي العالم إلى الوقوف ضد هذه الأحكام الجائرة، والمطالبة بإعادة محاكمة مرسي ومن معه أمام محكمة مستقلة تتوفر فيها أسس المحاكمة العادلة ويضمن فيها حق الدفاع ولا تخضع للأوامر السياسية.

المنظمات:

  • الرابطة التونسية للدفاع عن حقوق الإنسان
  • التنسيقية الوطنية المستقلة للعدالة الانتقالية
  • جمعية يقظة من اجل الديمقراطية والدولة المدنية
  • جمعية النساء الديمقراطيات
  • النقابة الوطنية للصحفيين التونسيين
  • اللجنة من اجل احترام الحريات وحقوق الإنسان في تونس
  • المنتدى التونسي للحقوق الاقتصادية والاجتماعية

Egypte: Non à la peine de mort

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Egypte : Tunis, 17 mai 2015 Non à la peine de mort Non à l’instrumentation de la justice dans les différends politiques Les organisations tunisiennes soussignées dénoncent les jugements prononcés le 16 mai 2015 par la cour d’assise du Caire condamnant à mort l’ancien président égyptien Mohamed Morsi ainsi qu’une centaines d’autres accusés dans l’affaire dite « d’espionnage et de fuite d’évasion de prison. Considérant que la peine de mort est contraire au premier des droits de l’Homme, le droit à la vie, considérant que ces condamnations résultent de procès politiques que le pouvoir militaire en Égypte n’a cessé d’intenter contre tous les opposants, contre les militants associatifs et les journalistes de toutes obédiences et de tous les horizons, Les organisations signataires appellent le pouvoir égyptien à retirer ces condamnations et à renoncer à ces procès qui constituent des violations flagrantes des principes de la justice équitable, qui sont émaillés de failles juridiques : il est établi que la période de détention s’est déroulée en dehors de tout contrôle judiciaire et que les accusés ont été privé de leur droit à la défense et de la possibilité de discuter les témoignages à charge… Les organisations signataires en appellent à l’opinion internationale pour qu’elle fasse pression sur le gouvernement égyptien afin de l’obliger à tenir ses engagements, à respecter le pouvoir judiciaire  et à renoncer à l’instrumentation de la Justice pour vider ses différends avec les adversaires politiques et avec tous les opposants politiques. Elles appellent les organisations et forces démocratiques en Egypte et dans le monde à faire face à ces jugements injustes  et à réclamer la révision du Procès de Morsi et de ses compagnons d’infortune et à les juger devant un tribunal indépendant offrant toute les garanties du procès équitable, du respect des droits de la défense loin de toute tutelle politique. Les signataires:   –         Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme – LTDH –         Coordination Nationale Indépendante de la Justice Transitionnelle – CNIJT –         Association Vigilance pour la Démocratie et l’Etat Civique – Yakadha –         Association Tunisienne des Femmes Démocrates – ATFD –         Syndicat National des Journalistes Tunisiens – SNJT –         Forum Tunisien des Droits Economiques et Sociaux – FTDES –         Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie – CRLDHT

Rapport de l’observatoire social Tunisien du mois d’Avril 2015

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Vous pouvez télécharger le rapport de l’observatoire social Tunisien du mois de mars 2015

Télécharger (PDF, 1.51MB)

 

Rapport de l'observatoire social Tunisien du mois d'Avril 2015

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Vous pouvez télécharger le rapport de l’observatoire social Tunisien du mois de mars 2015

Télécharger (PDF, 1.51MB)

 

آفاق حل ازمة الحوض المنجمي

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Un rapport rédigé suite aux journées d’études “Les perspectives de solutions de crise du bassin minier” organisées par le FTDES  le 24 et 25 avril 2015  le rapport est en langue arabe.

Télécharger (PDF, 3.15MB)

Contre le projet de loi sur la répression des atteintes aux forces armées

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Appel contre le projet de loi sur la répression des atteintes aux forces armées
Le gouvernement tunisien a adopté le projet de loi sur la répression des atteintes aux agents des forces armées qu’il a soumis à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).
Dans son exposé des motifs, le projet de loi vise à protéger les agents des forces de l’ordre et les soldats contre les menaces qui pèsent sur leurs vie et leur sécurité et, partant, sur celle de la société tout entière.
Nous, associations et organisations signataires de cet appel tenons à souligner la nécessité de protéger nos forces armées, de les doter des ressources matérielles et morales nécessaires afin qu’elles puissent faire face au danger terroriste qui menace notre société, de protéger et de soutenir leurs familles, en cas de détresse. Mais nous considérons, en même temps, que le projet en question constitue une menace contre la liberté d’expression et d’opinion.
Ce projet de loi est de nature à réinstaurer le climat de défiance, de suspicion, de peur et de rupture, qui a marqué les rapports entre les forces de sécurité et les citoyens tout au long des décennies de despotisme que l’on croyait révolues, malgré la persistance de certaines pratiques.
Le texte prévoit des peines très lourdes allant jusqu’à la peine de mort, et exempte, en retour, les forces de l’ordre de toutes poursuites pénales, consacrant ainsi leur impunité. Il est contraire à la Constitution tunisienne à toutes les conventions internationales pertinentes.
Nous, associations et organisations signataires, affirmons solennellement que le projet de loi :
·        contredit clairement les principes de liberté d’expression et d’édition garantis par la Constitution ainsi que le droit d’accès à l’information, la divulgation de certaines informations étant considérée comme un crime dont le châtiment peut aller jusqu’à dix ans de prison ;
·        Il introduit des notions équivoques comme « l’outrage aux forces de la sécurité intérieure », passible de deux ans de prison. Outre l’atteinte à la liberté d’expression, ce type d’infraction met les institutions militaires et de sécurité au dessus de toute critique et de toute réforme ;
·        Alors que la Constitution garantit le droit à la vie, et charge l’État de protéger la dignité de la personne et son intégrité physique, le projet de loi bafoue ce droit en exonérant les forces de sécurité de toute responsabilité pénale, en cas de blessures causées à des citoyens, même mortelles, lors de la « répression d’agressions ».
·        Le texte est si obscur qu’il permet de légaliser les atteintes contre les citoyens, les violations des droits de l’Homme et assure l’impunité des forces de l’ordre ;
·        Le projet contredit des droits de l’homme et les principes fondamentaux du droit international consacrés par des conventions que l’État tunisien est tenu de respecter, et en en particulier :
La Déclaration universelle des droits de l’Homme,
Le Pacte international relatif aux droits civils et politiques,
La Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants
Le Statut de la Cour pénale internationale dont l’État tunisien est partie.
·     Il contrevient également aux principes et normes internationaux relatifs aux forces armées dont notamment les Principes de la Havane de 1990 qui réglementent l’usage de la force et des armes à feu par les fonctionnaires chargés de l’exécution des lois.
·     Le projet de loi cite le préambule de ce document international appelant à la protection des forces de sécurité, mais ignore délibérément d’autres recommandations essentielles dans le même document contre la dérive sécuritaire, comme l’élaboration de lois encadrant avec précision le recours à la force et prévoyant un contrôle strict de son usage, la pénalisation des violences non justifiées contre les citoyens…
·     Il comporte une acception élargie de la notion de « protection » des familles et des personnes dépendant légalement de membres des forces armées : incluant même celles impliquées dans des affaires de droit commun.
·     Le texte, s’il vient à être adopté, assurera l’impunité pour ceux parmi les agents des forces armées compromis dans les affaires des blessés et des martyrs de la Révolution non encore traitées par la Justice. Et ce en application de la règle du texte « le plus clément » pour l’accusé.
Nous, associations et organisations signataires,
Appelons toutes les composantes de la société civile et de la scène politique à s’opposer à ce projet et à le faire échouer. Parce qu’il constitue une menace contre la liberté et la démocratie ; parce qu’il balise le terrain au retour de l’État sécuritaire contre lequel le peuple s’est insurgé
Affirmons que le dispositif pénal existant, relatif à la protection des forces de sécurité est amplement suffisant pour réprimer les atteintes à leur encontre ;
Appelons l’ARP à ne pas adopter ce projet de loi.
 
Les Associations et organisations signataires :
 
– Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT)
– Ordre National des Avocats Tunisiens (ONAT)
– Association des Magistrats Tunisiens (AMT)
– Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme (LTDH)
– Union des Magistrats Administratifs(AMA)
– Coordination Nationale Indépendante pour la Justice Transitionnelle (CNIJT)
– Réseau Euro-méditerranéen des Droits de l’Homme (REMDH)
– Association des Femmes Démocrates (ATFD)
– Association des Femmes Tunisiennes pour la Recherche sur le Développement (AFTURD)
– Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT)
– Ordre des Huissiers de Justice (OHJ)
-Institut Arabe des Droits de l’Homme (IADH)
-Fondation Chokri Belaid contre la Violence (FCBCV)
– Association Vigilance pour la Démocratie et l’Etat Civique (AVDEC)
– Association « Doustourna » (AD)
– Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT)
-Forum Tunisien pour les Droits Economiques et Sociaux (FTDES)
– Section Régionale des Avocats de Tunis (SRAT)
  • fédération tunisienne pour une citoyenneté des deux rives (FTCR)
  • Association des Tunisiens en France – ATF 
  • Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens(UTIT)
  • Association Démocratique des Tunisiens en France (ADTF)
  • Comité de Vigilance pour la Démocratie en Tunisie – CVDT Belgique 
  • Réseau Euro-maghrébin Culture et Citoyenneté(REMCC)
  • Association des Travailleurs Maghrébins en France – ATMF 
  • Association des Travailleurs Tunisiens en Suisse – ATTS 
 

دعوة إلى إسقاط مشروع القانون المتعلق بزجر الاعتداء على أعوان القوات المسلحة وسحبه

 

أحيل على مجلس نواب الشعب مشروع القانون الذي صادقت عليه الحكومة التونسية والمتعلق بزجر الاعتداء على أعوان القوات المسلحة ، وهو قانون يهدف حسبما ورد في تبريره إلى حماية الأمنيين والعسكريين من المخاطر التي تهدد سلامتهم وحياتهم ، وبالتالي حماية المجتمع.

والجمعيات والمنظمات الممضية أسفله ،و لئن تؤكد على ضرورة حماية القوات المسلحة ماديا ومعنويا بتوفير كل المعدات والمستلزمات حتى يتمكنوا من مواجهة خطر الإرهاب الذي يهدد الأمن والمجتمع و كذلك بتوفير الحماية و الرعاية اللازمة لعائلاتهم في صورة تعرضهم لأيّ مكروه ، إلا إنها تعتبر مشروع القانون مهددا لحرية التعبير والرأي ، إذ يعيد مشاعر الريبة والخوف والقطيعة التي طبعت العلاقة بين هذه القوات والمواطنين طيلة عقود الاستبداد والتي لا تزال بعض مظاهرها متواصلة إلى الآن، و ينص على عقوبات مشددة طالت الحق في الحياة ويعفي القوات المسلحة من المساءلة الجزائية ، مكرسا الإفلات من العقاب ، إضافة إلى عدم احترامه لنص الدستور والمواثيق الدولية. ويهمّ الجمعيات والمنظمات الموقعّة على هذا البيان التأكيد على بعض جوانب الخطورة في مشروع القانون المذكور:

  • مخالفته الصريحة للنص الدستوري الضامن لحرية التعبير والنشر وحق النفاذ إلى المعلومة، حيث جعل كشف المعلومة جناية تصل عقوبتها إلى عشر سنوات سجنا.
  • إدراجه لمفاهيم غامضة مثل “جريمة تحقير قوات الأمن الداخلي ، التي تصل عقوبتها إلى سنتين سجنا ، وهو لا يحد من حرية التعبير فقط ، بل يجعل المؤسستين الأمنية والعسكرية فوق النقد والتقويم.
  • انتهاكه للحق في الحياة ، ففي حين يضمن الدستور الحق في الحياة ويدعو الدولة إلى حماية كرامة الذات البشرية وحرمة الجسد ، فإن مشروع القانون ينفي عن الأمنيين المسؤولية الجزائية في حالة إصابة أو حتى قتل المواطنين عند “صدّ الاعتداءات” ، مما يشرّع لهذه القوات الاعتداء على المواطنين وانتهاك حقوق الإنسان والإفلات من العقاب اعتمادا على غموض النص وضبابيته.
  • معارضته للمبادئ الأساسية للقانون الدولي لحقوق الإنسان و المكرّسة بسائر المواثيق الدوليّة و التي يتعيّن على الدولة الالتزام بها و احترام القواعد و المعايير الواردة بها، و منها على وجه الخصوص:

– الإعلان العالمي لحقوق الإنسان

-العهد الدولي للحقوق السياسية و المدنية

– الاتفاقية الدولية لمناهضة التعذيب و سائر ضروب المعاملة القاسية و المهينة

– النظام الأساسي للمحكمة الجنائية الدولية باعتبارنا دولة طرف بنظامها،

             و سائر المبادئ و المعايير الدولية ذات الصلة المباشرة بوظائف القوات المسلحة، على غرار مبادئ هافانا لسنة 1990 و الخاصّة باستخدام القوّة و الأسلحة النارية من جانب الموظفين المكلفين بإنفاذ القانون، ففي حين يذكّر مشروع القانون بديباجة الوثيقة الأممية التي تؤكد على ضرورة حماية رجل الأمن واعتبار أنّ حماية المجتمع من حمايته ، فإنه يتجاهل أمورا أساسية أخرى وردت بذات الوثيقة تهدف إلى الحد من التغوّل الأمني وتجاوز الصلاحيات والقانون، مثل إيجاد قوانين واضحة يحدّد بموجبها التدخل بالقوّة ، وتجريم الاعتداء غير المبرر على المواطنين، وإخضاع استخدام القوّة من طرف رجال الأمن للرقابة القانونية، وضرورة الالتزام بالأبعاد الإنسانية والأخلاقية عند استعمال القوّة.

  • التوسع غير المبرر في حماية عائلات أعوان القوات المسلحة ومن في كفالتهم قانونا حتى وان تعلقت بهم قضايا حق عام.
  • سيكون مشروع هذا القانون في صورة المصادقة عليه مدخلا للإفلات من العقاب لأعوان قوات المسلحة المتهمين في قضايا شهداء وجرحى الثورة التي لم يتصل بها القضاء، وذلك عملا بقاعدة “النصّ الأرفق بالمتهم”.

 

لذا تدعو المنظمات والجمعيات الممضية أسفله كافّة مكونات المجتمع المدني و السياسي إلى التصدّي لهذا القانون وإسقاطه لما يمثّله من تهديد للحرية والديمقراطية ولما يوحي به من تمهيد لعودة الدولة الأمنية التي انتفض ضدّها الشعب وتؤكد على أنّ ترسانة القوانين الجزائية الحالية والتي تجرّم الاعتداء على أعوان الأمن كافية لصدّ التجاوزات في حقهم.

كما تدعو مجلس نوّاب الشعب إلى عدم المصادقة على هذا المشروع.

 

الجمعيات و المنظمات الممضية:

 

  • الاتحاد العام التونسي للشغل
  • الهيئة الوطنية للمحامين
  • الرابطة التونسية للدفاع عن حقوق الإنسان
  • جمعية القضاة التونسيين
  • اتحاد القضاة الإداريين
  • التنسيقية الوطنية المستقلة للعدالة الانتقالية
  • النقابة الوطنية للصحفيين التونسيين
  • المنتدى التونسي للحقوق الاقتصادية و الاجتماعية
  • اللجنة من اجل احترام الحريات و حقوق الإنسان في تونس
  • الجمعية التونسية للنساء الديمقراطيات
  • جمعية النساء التونسيات للبحث حول التنمية
  • الهيئة الوطنية للعدول المنفذين
  • المعهد العربي لحقوق الإنسان
  • مؤسسة شكري بلعيد لمناهضة العنف
  • جمعية يقظة من اجل الديمقراطية و مدنية الدولة
  • الفرع الجهوي للمحامين بتونس
  • جمعية دستورنا
  • fédération tunisienne pour une citoyenneté des deux rives
  • Association des Tunisiens en France – ATF 
  • Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens
  • Association Démocratique des Tunisiens en France 
  • Comité de Vigilance pour la Démocratie en Tunisie – CVDT Belgique 
  • Réseau Euro-maghrébin Culture et Citoyenneté
  • Association des Travailleurs Maghrébins en France – ATMF 
  • Association des Travailleurs Tunisiens en Suisse – ATTS