Le mois de Novembre 2015 a connu un ensemble d’événements malheureux qui ont eu un impact sur l’architecture des manifestations citoyennes aussi bien collectives qu’individuelles.
En effet, cet acte barbare de décapitation du jeune berger Mabrouk Soltani, âgé de 16 ans, dans le mont Mghilla, région de Sidi Bouzid. Région, comme beaucoup similaires, qui connait une situation de précarité extrême.
Le couvre-feu instauré par la Présidence de la république, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, suite à l’attentat suicide perpétré contre le bus navette du personnel de la sécurité présidentielle et ce, au cœur de la capitale, à 300 mètres de l’avenue principale de la capitale et du ministère de l’intérieur.
Ce couvre-feu, accompagnée par un ensemble d’opérations et de mesures visant à mettre à nu les cellules terroristes, a été l’objet d’une vague de craintes et de protestations quant au retour des pratiques abusives éventuelles par l’appareil sécuritaire et de l’atteinte aux libertés individuelles. D’autant plus que ceci a été accompagné par le retour de certains responsables de l’ancien régime sécuritaire.
Par ailleurs, le mois de Novembre 2016 a, également, été le théâtre de diverses préoccupations, aussi bien d’ordre politique, comme les réalisations du gouvernement et ses résultats dans par rapport à certains dossiers épineux et le budget de l’Etat relatif à l’année 2016 ; mais aussi d’ordre économique et social autour de l’absence de perspectives de développement national, de développement régional, de croissance économique, les lacunes dans le domaine de la santé, les infrastructures nationales et les négociations sociales dans le secteur privé.
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