Le FTDES Signe l’appel “Non sulla nostra pelle” “Pas sur notre peau !” 

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Le FTDES Signe l’appel “Non sulla nostra pelle” “Pas sur notre peau !” à l’initiative de l’USB (Union Syndicale de Base) et du Mouvement des réfugiés et des migrants de Naples. avec plus de 40 d’autres organisations nationales pour la protection des droits des personnes migrantes et des étrangères

Le FTDES partage les revendications de la manifestation prévue le 28 avril à Rome “Non sulla nostra pelle” (Pas sur notre peau), à l’initiative de l’USB (Union Syndicale de Base) et du Mouvement des réfugiés et des migrants de Naples. Il est temps d’avancer en lien avec les mouvements de la société civile internationale, notamment dans le cadre méditerranéen, pour s’opposer à un “système (qui) refuse les documents et produit de la clandestinité pour rendre les migrants plus vulnérables au chantage”. En vertu des droits de l’homme qu’il défend, le FTDES s’oppose à la criminalisation des personnes en déplacement et se prononce en faveur de l’élargissement des voies légales de migration en Méditerranée. Le FTDES a été créé précisément pour défendre les droits économiques et sociaux des citoyens tunisiens et des autres. Les deux sont discriminés dans l’accès aux visas et dans le système d’accueil, subissant les conséquences de l’approche sécuritaire de la gestion des migrations en Méditerranée. 

Le 10 avril 2023, à la demande du HCR – comme l’a déclaré le ministère tunisien de l’intérieur – la police a évacué pour la énième fois le sit-in qui réclame l’évacuation de la Tunisie depuis des années. Interceptés par les garde-côtes, déçus par une réinstallation insuffisante, victimes d’agressions racistes, les manifestants encore debout devant le siège de l’OIM donnent une voix à tous ceux qui vivent en Tunisie sans réelle possibilité de quitter le pays légalement. 

Le 28 avril à Rome, une manifestation nationale rassemblera les revendications des personnes en mouvement qui ont survécu à la Méditerranée et à la route des Balkans, luttant contre la vision de la migration comme une menace, en rappelant en même temps ceux qui sont toujours de l’autre côté, victimes des politiques migratoires européennes. Pour cela, “Non sulla nostra pelle” (“Pas sur notre peau”) donnera également une voix aux protestations des réfugiés, des migrants et des demandeurs d’asile qui, depuis des années, demandent à être évacués de Tunisie, un pays qui n’est pas sûr pour eux. Les manifestants ont créé une bannière qui défilera à Rome, franchissant les frontières qui refusent toujours de reconnaître leur droit à quitter le pays. 

Les manifestations de réfugiés, de demandeurs d’asile et de migrants en Tunisie ne sont pas nouvelles. Depuis la fermeture officielle du camp de Choucha en 2013, diverses manifestations se répètent chaque année à Médenine, Zarzis, Tunis et au-delà. Les revendications sont toujours les mêmes, démasquant ainsi la construction de la migration comme une urgence humanitaire : la protection internationale est inefficace, les voies légales d’émigration sont presque inexistantes. Les politiques migratoires restrictives ont transformé la Tunisie en une zone d’attente où les voies légales d’émigration sont si réduites qu’elles représentent un espoir improbable pour la plupart des Tunisiens et la quasi-totalité des étrangers qui ne viennent pas du Nord global.  

Un groupe d’une centaine de personnes poursuit le sit-in sans relâche depuis l’année dernière. Après l’expulsion de juin 2022, le HCR a ajouté des structures frontalières telles que des barrières, des fils barbelés et des caméras, ainsi que des barrières devant l’entrée de son bureau de la rue du Lac Biwa, à Tunis. Ceux qui n’ont pas obtenu de lit dans les nouveaux dortoirs de l’Ariana ont été officieusement autorisés à dormir à l’intérieur d’un chantier près du HCR Tunisie. Le 21 février, après les déclarations xénophobes de Saied, le sit-in s’est reconstitué devant le siège. Des centaines d’autres personnes se sont jointes à la protestation dans les jours qui ont suivi, atteignant le chiffre de 400 à 500 personnes, y compris des familles avec des enfants et des femmes enceintes, des personnes âgées et des personnes vulnérables. 

Le HCR Tunisie n’est pas en mesure de remplir les obligations de son mandat de protection internationale, tout en accusant les manifestations de ralentir les procédures d’enregistrement déjà inefficaces pour les nouvelles demandes d’asile. De plus, les titulaires d’une protection internationale se retrouvent cycliquement sans aide au logement, ce qui aggrave leur situation dans un contexte où même le statut de réfugié ou de demandeur d’asile ne leur permet pas d’obtenir un permis de séjour. Même si elle est souhaitée dans les discours publics, l’intégration socio-économique de ces étrangers en Tunisie est entravée et empêchée.  

Par rapport à la possibilité, comme en Libye, de voir leur demande d’évacuation refusée, il n’existe, à partir de la Tunisie, que des programmes de réinstallation limités dans des États tiers avec des critères de gestion opaques et, dans tous les cas, capables de créer une attente qui se transforme en torture. Après des mois de lutte, ceux qui ont accepté une solution à court terme dans un dortoir de l’Ariana, à Tunis, ont ensuite été contraints de quitter le quartier et de rejoindre le sit-in suite à de multiples agressions racistes dont la fréquence et l’intensité ont augmenté de façon exponentielle après le discours xénophobe du président Saied, le 21 février.  

“Si nous ne pouvons pas quitter la Tunisie et si nous ne pouvons pas vivre en sécurité dans ce pays, ils veulent en fait que nous nous tuions ici, devant le HCR”. Telle est l’analyse impitoyable de l’un des manifestants qui, depuis des années, se voit refuser à la fois une protection internationale et un moyen légal de quitter le pays.  

Les files d’attente devant l’Organisation internationale pour les migrations et les ambassades des pays d’origine témoignent de cas d’Ivoiriens, de Sénégalais, de Maliens, de Nigériens, de Congolais mais aussi de Somaliens, de Yéménites, de Soudanais qui demandent à être rapatriés malgré des parcours extrêmement difficiles. Ces retours volontaires ne disent pas leur vrais noms. En revanche, il y a manifestement un manque total de volonté politique pour reconnaître le droit de ces personnes à quitter le pays, tout en restreignant les rares possibilités d’intégration socio-économique.  

Parmi les participants à cette protestation, on compte plusieurs destins marqués par des interceptions en mer par les garde-côtes tunisiens. En effet, plusieurs témoignages recueillis sur place racontent comment les autorités tunisiennes interceptent de manière punitive les embarcations irrégulières à destination de l’Europe, même lorsque les conditions de voyage sont favorables. La rhétorique du sauvetage est clairement contredite par la réalité de leurs expériences vécues: les interceptions causent parfois des naufrages et des disparitions.  

De fait, la réinstallation reste le seul moyen légal de quitter le pays pour toutes les personnes qui ont manifesté. Pourtant, comme le montre une vidéo publiée sur les réseaux sociaux le 27 mars, “une employée du HCR a dit que tous les immigrants et réfugiés mourront ici”. Les manifestants n’ont pas confiance dans les organisations internationales. Par conséquent, la situation exige une action décisive et immédiate de la part des gouvernements qui ont la possibilité de restaurer la dignité et la légalité de ces personnes. “Ils veulent que nous continuions à protester jusqu’à ce que nous soyons fatigués, que nous ne soyons plus capables de le faire, que nous abandonnions, jusqu’à notre dernier souffle”.  

Alors que la coopération italienne continue de financer et d’exploiter l’appareil sécuritaire du ministère tunisien de l’intérieur pour qu’il empêche les traversées à tout prix et sans transparence suffisante, l’Italie elle-même est aussi sourde que le reste de la communauté internationale aux demandes de réinstallation dans des pays tiers sûrs par l’intermédiaire du HCR. C’est pourquoi les revendications des réfugiés, des demandeurs d’asile et des migrants qui manifestent depuis la Tunisie trouvent leur place dans la lutte pour la liberté de circulation en Méditerranée. Ils appellent également le gouvernement italien et l’UE à prendre leurs responsabilités face aux conditions inhumaines qui résultent du fait d’être contraint de rester dans le pays.  

L’Italie refuse les réinstallations par le biais du HCR, considère la Tunisie comme un pays d’origine sûr et un port sûr pour le débarquement des tous personnes sauvées, finance les autorités tunisiennes pour qu’elles arrêtent les traversées et collabore avec un gouvernement qui a légitimé un discours raciste, provoquant une vague de haine et de violence qui rend encore plus difficile le permanence en Tunisie de ces mêmes personnes à qui l’on refuse déjà la liberté de mouvement. Face à l’étouffement provoqué par ces politiques migratoires, le cri des manifestants du Lac de Tunis continue de s’élever en réponse aux fausses déclarations italiennes et européennes : “La Tunisie n’est pas un pays sûr ! Nous voulons l’évacuation !” “Pas sur notre peau !” Le 28 avril à Rome sera l’occasion de rappeler au gouvernement italien non seulement ses responsabilités envers les étrangers déjà entrés sur son territoire, mais aussi envers ceux à qui l’on refuse toujours le droit humain de quitter un pays. 

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NON SULLA NOSTRA PELLE!
CASA, LAVORO, DIRITTI E DOCUMENTI PER TUTTE E TUTTI
Siamo quelli che sono sopravvissuti al Mediterraneo e alla Rotta Balcanica, che scappano da fame, guerre, catastrofi ecologiche, dal saccheggio delle nostre terre, dagli effetti delle vostre politiche neocoloniali e delle vostre multinazionali.Siamo i vostri braccianti, i vostri operai, i vostri badanti, i vostri facchini, i vostri negozianti.
Siamo la vostra ricchezza!
Siamo quelli che dormono nei ghetti dei campi, che dormono per strada, che non trovano casa, che pagano affitti stellari.
Guardati dall’alto in basso, trattati in modo razzista.

Siamo le donne, anche noi lavoratrici e costruttrici di questo paese, che ai vostri occhi appaiono solo come corpi da abusare, sfruttare, violentare. Siamo le madri, le sorelle, le figlie anche di questo paese.
Siamo quelli che non hanno i documenti, che non accedono al sistema sanitario, che si infortunano di più, che muoiono di più. Quelli che non hanno rappresentanza politica, che non possono votare, quelli di cui parlano male al bar e al tg, carne da campagna elettorale.

Non siamo animali, non siamo criminali, non vogliamo farvi pena: siamo solo in cerca di una vita migliore, siamo lavoratrici e lavoratori.
Come avete fatto voi. Come fate voi quando ancora oggi emigrate perché questo paese non assicura un futuro decente a nessuno.

Abbiamo visto morire a Cutro tanti come noi.
91 persone, tanti bambini, a dieci metri dalla costa, per la criminale scelta di non intervenire. Abbiamo provato rabbia, dolore. Perché era prevedibile, era evitabile. Cutro rappresenta il fallimento delle politiche migratorie italiane ed europee degli ultimi trent’anni.

Si prova a fermare gli sbarchi pagando criminali libici, appaltando ai campi di concentramento la
gestione della frontiera, cercando di impedire alle ONG di salvare vite.
Ma tutto questo non serve.
Salvini e Meloni avevano promesso meno sbarchi, hanno preso voti sull’odio e la paura, ma gli sbarchi continuano e continueranno. Finché l’alternativa sarà fra morire e provarci, ci proveremo sempre.

Ma il fallimento coinvolge anche il sistema di “accoglienza”.
Lampedusa è al collasso, i centri non funzionano, non ci sono processi di integrazione. Il sistema nega i documenti e produce clandestinità per rendere i migranti più ricattabili, docile forza lavoro, disposta ad accettare qualsiasi condizione pur di avere un pezzo di carta, come avviene nelle campagne del Sud Italia e nelle fabbriche del Nord.
I soldi dell’accoglienza non vanno ai migranti ma a far ricche aziende e cooperative italiane.

In tutto questo l’Unione Europea si accorda con la Turchia del dittatore Erdogan, finanzia Frontex, un’operazione militare che mira a pattugliare i confini, e con gli accordi di Dublino impedisce ai migranti di circolare.

È venuto il momento di dire basta a tutto questo. Siamo cinque milioni. Abbiamo una forza incredibile.

Molti di noi sono in Italia già da anni, lottano, studiano, si organizzano, ottengono piccole e grandi vittorie.
È tempo di mettere insieme le comunità sul territorio, la rete di associazioni, di sindacati, di organizzazioni politiche che vogliono una gestione diversa delle frontiere e delle migrazioni.

Abbiamo un’emergenza: impedire al Governo Meloni di varare l’ennesimo decreto assassino, che toglie la “protezione speciale”, uno dei canali fondamentali per chi scappa dai conflitti e dalla fame, e va creare ancora più clandestinità e guerra fra poveri.
Ma da questa emergenza vogliamo partire per rivendicare tutto quello che spetta alle classi popolari che in questi anni di crisi si sono impoverite mentre ricchi, speculatori e multinazionali si sono arricchiti sulle nostre spalle.
Vogliamo una mobilitazione che metta al centro i diritti di tutte e tutti quelli che oggi vengono esclusi.

Perché, anche se ci vogliono dividere, noi abbiamo tutti gli stessi problemi di casa, salario, lavoro, servizi sociali, trasporti, scuola e sanità. Uniti possiamo essere una forza!

PROPONIAMO UN’INIZIATIVA NAZIONALE PER IL 28 APRILE A ROMA!
FACCIAMO SENTIRE LA NOSTRA VOCE!
No al Decreto del Governo Meloni;
Basta accordi del Governo italiano con la Libia;
Basta guerra alle ONG che operano salvataggi;
Vie di accesso legali e corridoi umanitari;

Vogliamo l’abolizione dei CPR;
Per una politica di pace: stop alla vendita di armi e alla partecipazione italiana ai conflitti, sì alla cancellazione del debito per i paesi del sud del mondo ;
Perché i soldi dell’accoglienza non vadano in sprechi e speculazione, ma siano usati per inclusione e formazione;
Contro i tagli al reddito di cittadinanza, per una sua estensione;
Vogliamo la regolarizzazione dei braccianti, dei facchini, dei rider, degli operai e di tutte le lavoratrici e lavoratori immigrati;
Vogliamo controlli più rigorosi alle aziende, al fine d’impedire il caporalato e lo sfruttamento delle lavoratrici e dei lavoratori tutti.
 
FIRME ORGANIZZAZIONI
Movimento Migranti e Rifugiati Napoli
Unione Sindacale di Base – USB
Ex OPG – Je so’ Pazzo
Potere al Popolo!
Actionaid Napoli
Amsterdam City Rights

Anelli Mancanti Firenze
Archivio delle Memorie Migranti-AMM
Artisti Resistenti Roma
Associazione Alta Marea – Libreria delle donne di Bologna
Associazione Dajai o.d.v.
Assemblea transterritoriale Corpi e Terra Non unə di meno
Associazione Don Vincenzo Matrangolo E.T.S Acquaformosa 
Associazione Frantz Fanon
Associazione Congolese di Torino
Associazione Ivoriani e fratelli di West Africa ( AIFWA) di Pescara
Associazione Casa delle donne contro la violenza
Associazione culturale “Kalibreria”

Associazione culturale terra dei morgeti- San Giorgio Morgeto
Associazione dei Maliani di Torino 
Associazione dei Senegalesi a Torino – AST
Associazione dei Togolesi di Torino
Associazione Gambiani Palermo
Associazione Immigrati di Pordenone
Associazione Immigrati di Pordenone
Associazione Insieme
Associazione Camminare Insieme
Associazione Il nostro futuro
Associazione italo-africana dei lavoratori agricoli
Associazione Lavoratori Immigrati Senegalesi ( ALIS) Abruzzo
Associazione La kasbah
Associazione Layout Magazine
Associazione maliani “Yelimanè Dagakanè”
Associazione osb
Associazione Senegalesi di Napoli
Associazione tunisini di Verona
Associazione Comunità Accogliente – Mercogliano
Associazione CBC Milano
Associazione APS Malala gli occhi delle donne sulla pace 
Associação Angolana Njinga Mbande
ASD la paz Antirazzista 
ASD quadrato meticcio
Aula Studio Liberata

Audrey ANPI Milano
Aut Aut 357- Genova
Attac Italia
Acli napoli – beni culturali

Baobab Experience
BDS Torino
Be woke Italia
Black history month Faenza
Black History Month Florence
Black Lives Matter Roma 
Brigata lena MODOTTI 
Calabria Resistente e Solidale

Cambiare Rotta – Organizzazione Giovanile Comunista
Collettivo Ujamaa
Cantiere Milano
Casa del Mondo-Adjebadia- Bologna
Casa dei Diritti dei Popoli – Toscana

Casa del Popolo Casalbruciato
Casa del Popolo “Rosa Luxemburg” – Cagliari
Casa del Popolo di Pozzuoli
Casa del Popolo Estella Di Torino
Casetta del Popolo Berta di Padova
Casa del Popolo Sankara Parma
Casa del Popolo Meri Rampazzo Padova
Casa del Popolo Silvia Picci Lecce
Casa Madiba Network 
CIAC onlus 
Circulo de estudio Habla Mujer 
Circolo Alex Langer di Viareggio( Lu)
CRIC Centro Regionale d’Intervento per la Cooperazione 
Circolo Pink – pink refugees lgbt Verona
Collettivo Rotte Balcaniche Alto Vicentino
Collettivo 1 maggio 1934
Collettivo Autonomo Lavoratori Portuali
Collettivo Autorganizzato Universitario – CAU
Comitato Antirazzista 5 luglio FERMO
Coordinamento Antirazzista Italiano
Coordinamento Delle Diaspore in Puglia
Coordinamento Torino Pride GLBT, 
CORPI e TERRA Non unə di Meno
Casentino Antifascista
CSOA
 Lambretta
Consorzio La Rada di Salerno
Our Voice
Dedalus- cooperativa sociale
De Lollis Underground
Assemblea permanente Diritto di migrare Diritto di restare
Donne in Strada APS
Ecologia Politica Network
Equipe Multidisciplinare sopravvissuti a tortura
CSA Ex Canapificio 
Ex gran ghetto -Torretta Antonacci
Faenza Multietnica
Firenze città aperta
Florence Must Act
Free Africa
Fede Incas
Festival DiverCity
Feminist Autonomous Centre for Research
FNV Migrant Domestic Workers Union, Amsterdam
FNV Migrants All’interno (IMA)
Tunisian Forum for Economic and Social Rights – FTDS
Forlì città aperta
Forum Antirazzista Salerno
Free Africa
Front line socialist party – Sri Lanka
Frontiera Sud Aps
Friday For Future Napoli
Friday For Future Genova
Genova City Strike

Giardino liberato di Materdei-Bene comune
GRIDAS – Gruppo risveglio dal sonno
Gruppo Melitea
Here to Support, Amsterdam, Il Ponte d’incontro 3.0 APS
International Napoli Network
Irene ’95- Cooperativa sociale

İtalian-Canadians for Black Lives
Italy Must Act
Iuventa Crew

JVP Sri Lanka comitato in Italia
Kina – Collettiva Transfemminista
La Collettiva Transfemminista Queer Brindisi
Laboratorio Insurgencia Napoli
Laboratorio Smaschieramenti- Bologna
Le Veglie contro le Morti in Mare
Love My Way APS
O.D.V. Linea d’ombra- Trieste
Pisacane 0-99
Priorità alla scuola
Mani Rosse Antirazziste – Roma
Mai più Lager – No ai CPR
Mediterranea Saving Humans

Mezzocannone Occupato Napoli
Migr-Azioni ETS
Migrea
Migrant Workers Alliance for Change – Toronto
MIT Movimento Identità Trans
Move to resist
Movimento Disoccupati 7 Novembre
Movimento Italiani Senza Cittadinanza
Movimento per il diritto all’abitare
Movimento civile Umani per r-esistere Firenze
Municipi Sociali di Bologna Làbas  
Mujeres Libres Bologna

NAGA- Milano
Non Una di Meno Napoli
Non Una di Meno Padova
Non Una di Meno Modena
Non Una di Meno Messina
Non Una di Meno Genova
Non Una di Meno Reggio Emilia
Non Una di Meno La Spezia 
Non Una di Meno Venezia 
Non Una di Meno Lucca
Non Una Di Meno Torino 
Non Una di Meno Firenze 
Non Una Di Meno – Mantova
Non una di meno Transterritoriale Marche
No Nation Truck Collective
Onlus Nessuno Escluso

Orizzonti in libertà odv
Orgoglio Bisessuale
Ospiti in Arrivo
Progetto 20k
Porti Aperti Milano
QuestaèRoma
Centro Internazionale Crocevia
Razzismo brutta storia
RavennaMustAct
Rinascita Sociale Salam Hause

Rivista teorica Critica Proletaria
Refugees Welcome Italia- Napoli
Rete 21 marzo – Mano nella mano contro il razzismo
Rete Antirà Roma, Rete Antirazzista Fiorentina
Rete Nazionale Lavoratori Domestici
Rete D. A. S. I. FVG
RESQ- Peaplea seaving Peaple
Rete Solidale Pordenone 
Rifondazione Comunista
Sagakanè

(S)cambiare APS
Sea Watch
Si Cobas Napoli
SomaliyeyToosa Associazione Culturale Italia 
Collettivo Smallaxe

Spazio Catai – Padova
Spazio di mutuo soccorso Milano
Sportello sociale per i diritti Verona
Sportello sociale via Bajardi Padova
Stap Verder , Amsterdam
Stati Genderali LGBTQIAP+
STOP BORDER VIOLENCE
Studenti Autorganizzati Campani
Telefono Rosso – Potere al Popolo
Terra e Libertà
UNIRE -Unione Nazionale Italiana per Rifugiati ed Esuli
USB Lavoro Agricolo

USB Migranti
Voci della Terra APS
YaBasta! – Nova Koinè