OST: Newsletter avril 2014

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Juin  2014
Bonne Lecture

Le dialogue économique national et le rôle de la société civile

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Depuis sa création, le Forum Tunisien pour les Droits Economiques et Sociaux a toujours mis l’accent sur la nécessité de ne pas marginaliser les questions économiques et sociales au profit exclusif des questions politiques. Il a aussi mis l’accent sur la nécessité d’un modèle alternatif de développement en raison de l’échec du modèle qui a prévalu jusqu’ici. Les protestations sociales qu’a connues le pays depuis le début de ce siècle constituent la preuve éclatante de cet échec. Le FTDES a aussi toujours considéré que pour examiner et trouver des solutions aux problèmes qui ont conduits aux mouvements sociaux et à leur persistance, qu’il était essentiel d’envisager sérieusement la création d’un espace de dialogue national. Parmi les problèmes persistant, l’emploi, les disparités sociales et régionales, ainsi que les es services sociaux dans leur ensemble. Quelques observations à propos du dialogue national envisagé actuellement Sur le plan des principes et des objectifs, l’initiative du dialogue national ne peut que susciter l’adhésion et l’encouragement, d’autant plus que le document de lancement de ce dialogue diffusé par la présidence du gouvernement le 22 avril 2014 insiste sur les principes de concertation, de participation, d’échange et de réflexion commune, ainsi que sur la recherche des réformes nécessaires. Ce même document En dépit de cette convergence de principes et d’objectifs, le FTDES considère que le dialogue en cours est tardif à un moment difficile caractérisé par l’intensité de la crise des finances publiques et l’exigence d’une loi de finance complémentaire pour l’année 2014 dans les plus brefs délais pour que l’Admnistration Publique puisse entamer la préparation de loi de finance de 2015. Dans ces conditions, le dialogue se fera sous la pression du temps et de l’urgence, et dans des conditions où prédominera la logique financière et des équilibres à court terme, qui demandent des mesures rapide au détriment de logique de développement , des choix stratégiques et des équilibres réels, qui sont eux liés à la bonne utilisation des ressources humaines et naturelles et l’amélioration des équilibres , régionaux, environnementaux et la prise en compte des intérêts des générations futures. « La construction d’un dialogue national autour des choix stratégiques du nouveau un modèle de développement pour la prochaine période », -comme souligné dans le document de la présidence du Gouvernement du 2 avril 2014- demande une démarche plus réfléchie qui permet dans un temps plus long une participation plus large des acteurs sociaux, et éviter des solutions précipitées et injustes ne rendant pas possible des choix stratégiques pour un modèle de développement alternatif.

Le FTDES considère en outre, que les dix thèmes proposés sont insuffisants et ne couvrent pas tous les dossiers essentiels. Ce choix repose sur une segmentation des questions économiques qui n’est pas compatible avec la volonté de définir un modèle de développement alternatif. Il manque une commission de diagnostic des insuffisances du modèle actuel. On ne peut procéder à la définition d’un nouveau modèle sans un diagnostic participé et consensuel de l’actuel. De même, il manque une commission de synthèse des travaux des dix Commissions mises en places. Il a été considéré que cette synthèse est une simple tâche technique pouvant être affectée à des experts. Or cette synthèse devra nécessairement comporter des arbitrages, et fixer des priorités et des mesures qui doivent faire l’objet de consensus. La démarche retenu a une caractéristique bureaucratique qui est en contradiction avec l’exigence de transparence et de participation des tous les acteurs concernés par les affaires publiques. Le fait d’avoir insisté sur le caractère secret des travaux durant la préparation des documents de travail, dont le contenu ne pourrait être divulgué que pendant la Conférence, est de nature à priver les partis et les organisations qui participent au dialogue de la possibilité d’informer leurs adhérents et de créer une dynamique de concertation et de dialogue en leur sein. Le document du gouvernement (page 3) indique que la démarche adoptée pour ce dialogue a un caractère contraignant, et que le consensus sur des propositions pour dépasser les conditions économiques difficiles engage toutes les parties sans distinction ; sachant que cet engagement ne pourrait être tenu que dans la solidarité et la juste répartition des efforts consentis, qui résulteront des mesures qui seront prises. Enfin, le FTDES considère que pour diverses raisons (temps limité, conditions exceptionnelles, absence d’une Commission pour un diagnostic concerté et de synthèse, mise de coté de certaines questions essentielles -l’endettement, le régime fiscal, la justice sociale, l’environnement et les ressources naturelles, la solidarité sociale, la sécurité alimentaire, l’énergie renouvelable,…- un dialogue national sur les choix stratégiques pour un modèle de développement alternatif reste un exercice prématuré (gouvernement provisoire, difficultés pour les partis politiques à assumer des choix qui pourraient faire l’objet d’accords après les élections prochaines…) et difficile à réaliser dans une période aussi courte. Importance de positions indépendantes et approfondies des principales composantes de la société civile autour des questions économiques et sociales Compte tenu des remarques précédentes le Forum Tunisien pour les Droits Economiques et Sociaux propose l’organisation de journées d’étude, les 23-25 mai prochain, qui soient le début d’un processus de réflexion et de dialogue approfondie et global sur un modèle de développement alternatif exigé, et sur les choix stratégiques nécessaires qui permettraient de d’envisager cette alternative ainsi que les réformes fondamentales qui devraient être mises en œuvre pour donner corps à l’alternative souhaitée et assurer la préservation et l’élargissement des droits économiques sociaux et culturels de la société tunisienne. Ces journées d’étude devront déterminer le temps nécessaire pour les travaux et d’adopter la liste des commissions et des intervenants en leur sein, de même que le choix d’experts qui vont faciliter l’encadrement et le suivi des travaux et aider à la rédaction des rapports. Au cours de ces journées seront effectuées : La présentation d’exposés au cours d’une Assemblée générale pour examiner quelques questions urgentes : la crise des finances publiques et les propositions de la société civile, la crise des caisses sociales, la crise des services sociaux, le régime fiscal actuel et son injustice, la situation des établissements publics, le projet de partenariat proposé par l’Union européenne… La mise en place de Commissions devant travailler sur les principaux dossiers, fixer un plan de travail devant aboutir à un rapport de diagnostic partiel sur les questions en discussion donner les orientations stratégiques. Elles doivent aussi fixer les réformes nécessaires et les mesures concrètes, sous l’angle de la préservation et la réalisation des droits économiques, sociaux et culturels. La Commission « Modèle de développement alternatif » : elle diagnostique les disfonctionnements liés au modèle actuel et fixe les contours du modèle alternatif souhaité. Elle prépare aussi le rapport final à partir des rapports des autres commissions La Commission des « services sociaux » : assurance maladie, régime de retraite, programmes des besoins spécifiques – la pauvreté, la vieillesse, les retraités, les veuves-… La Commission « fiscalité et justice sociale » La Commission « emploi » La Commission « développement régional et démocratie locale » La Commission « environnement et ressources naturelles » La Commission « Le tissu économique et ses composantes sectorielles, ses difficultés en relation avec la sécurité alimentaire, les besoins énergétiques » La Commission « endettement extérieur » La Commission « le budget et la gestion des finances publiques » La Commission « secteur informel » La Commission « distribution des richesses et pouvoir d’achat » La liste des commissions possible reste ouverte, et il sera possible de l’étendre ou de la réduire.

Cette proposition permet de renforcer l’autonomie de la société civile tout en lui permettant de sortir de son rôle trop exclusif de dénonciation et de refus, et de proposer des solutions et des alternatives, lui assurant ainsi davantage de crédibilité. De même que la participation à la quête universelle d’un modèle alternatif de développement donnerait plus de visibilité à la société civile et permettraient d’alimenter les programmes des partis politiques qui ont vocation à exercer le pouvoir. Responsabilité, crédibilité, visibilité, sont les qualités qui devraient garantir à la société civile une capacité d’influence efficace au sein de la société, et d’inter réagir avec la réalité vécue.

Appel de Monastir: 20 Avril 2014

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Sous le cri « Nos enfants où sont-ils ? » la 3 ème édition du Forum migrants Maghreb-Machrek a été inaugurée les 18, 19 et 20 avril 2014 à Monastir. Ce cri résume à lui seul la détresse des familles face à l’un des grands drames des temps modernes, celui de la disparition de milliers de jeunes dans la méditerranée et dans le désert. La méditerranée l’un des berceaux de la civilisation mondiale s’est transformée en plein 21 ème siècle et sous nos yeux en un gigantesque cimetière marin. Cette hémorragie humaine n’est pas le fait du hasard. Elle est la résultante des politiques migratoires menées par l’Europe avec la complicité des Etats et des gouvernements du sud de la méditerranée. Une politique sécuritaire inhumaine qui a érigé des murs visibles et invisibles au lieu de construire des ponts entre les peuples des deux rives de la méditerranée. Cette politique migratoire ségrégationniste menée par les pays du Nord prend une dimension encore plus grave dans la mesure où les gouvernements du sud s’illustrent par leur incapacité d’avoir une politique migratoire indépendante et capable de faire front aux intérêts du libéralisme sauvage. Les participants à cette 3ème édition du Forum des migrants ont par ailleurs exprimé leur inquiétude face à la situation des migrations au Moyen-Orient qui se réfugient en direction de l’Europe, et dont sont victimes des jeunes, des femmes et des enfants naufragés dans la méditerranée, ainsi que la situation des migrants dans la région du golfe. L’une des données fondamentales des évolutions du phénomène migratoire est que les pays du Maghreb sont dorénavent des pays non seulement d’émigration mais aussi d’immigration. Ils accueillent des migrants subsahariens et d’autres zones du monde, et ce depuis des décennies sans qu’ils ne puissent bénéficier du moindre droit, dans une situation de précarité et de violation des droits humains les plus élémentaires. Ces hommes et ces femmes sont appelés à vivre et travailler dans les sociétés maghrébines. Ce brassage des populations est une chance pour le Maghreb. Or, les politiques actuelles vont à l’encontre du sens de l’Histoire à travers les discriminations et le racisme dit « ordinaire » mais surtout le racisme des institutions dont souffre essentiellement les subsahariens dans tous les aspects de leur condition de vie (Séjour, habitat, travail, éducation, santé…). Il est plus que jamais urgent d’avoir une vision à long terme des questions migratoires, capable de favoriser l’épanouissement des énergies pour un développement solidaire et pour la démocratie et la justice sociale. La liberté de circulation et d’installation dans l’espace maghrébin est une condition nécessaire pour l’épanouissement des énergies de la jeunesse maghrébine, des migrants vivant sur le sol maghrébin et de l’ensemble de la population. Le coût du non-Maghreb représente un véritable frein pour le développement de l’ensemble de cette région, alors qu’elle possède des richesses humaines et naturelles considérables. Face à cette situation, les participants (es) à la 3 ème édition du Forum des migrants affirment leur attachement à : – Un espace maghrébin ouvert sur le Machrek et l’Afrique subsaharienne, démocratique et solidaire, respectueux des droits humains et permettant une coexistence harmonieuse riche de ses différentes composantes arabes, amazighs et africaines. – La libre circulation et d’installation de tous les citoyens et résidents au Maghreb. – L’abrogation des accords de partenariat pour la mobilité signés entre l’UE et le Maroc d’une part, et l’UE et la Tunisie d’autre part. – La fin des exactions et des atteintes graves aux droits des migrants, notamment celles des femmes migrantes victimes de violences multiples. Par ailleurs, les participants (es) appellent l’ensemble de la société civile mondiale à faire pression sur les gouvernements du Nord comme du Sud pour l’obtention de la vérité sur le sort des disparus en Méditerranée et dans le désert, ainsi que celui des réfugiés de la région Maghreb – Machrek. Les participants (es) appellent à lutter pour mettre un frein au développement du racisme ordinaire et dans les institutions qui commence à gangréner nos sociétés à travers la mise en œuvre de lois contre le racisme et les discriminations. Pour contribuer à la mise en œuvre de ces orientations, les participants à la 3 ème édition du Forum des migrants ont décidé la création d’un observatoire des migrants et des réfugiés, outil d’alerte contre toutes les violations des droits des migrants, et de plaidoyer auprès des gouvernants pour une nouvelle politique migratoire humaine, solidaire et ouverte sur le monde. Monastir le 20 avril 2014

OST: Mars 2014

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Mars  2014
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OST: février 2014

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Février  2014
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Ouverture du forum social «Maghreb-Machrek pour la migration»

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La 3ème édition du forum social « Maghreb-Machrek pour la migration » a démarré, samedi, au palais des sciences à Monastir. Prennent part à cette nouvelle édition, organisée à l’initiative du forum tunisien pour les droits économiques et sociaux en collaboration avec l’union générale tunisienne du travail (UGTT), plus de 350 participants actifs au sein d’associations maghrébines, arabes et européennes. Massoud Romdhani, membre du forum maghrébin a mis l’accent sur l’importance du rôle dévolu à la société dans les efforts déployés en vue de faire respecter les textes internationaux régissant la migration ainsi que dans l’action menée pour lutter contre toutes les formes de racisme et dévoiler la vérité sur le sort des disparus. « Pour résoudre les problèmes de migration, il faut que toutes les sociétés reconnaissent les droits des immigrés et de leurs familles ainsi que le droit à la libre circulation des personnes », a, pour sa part affirmé le représentant du forum social mondial, Gustave Massiah. Le secrétaire général adjoint de l’union générale tunisienne du travail (UGTT), chargé de la migration, Kacem Afaya, a indiqué que l’UGTT ne ménagera aucun effort pour dévoiler la vérité sur les émigrés disparus, faisant savoir que l’organisation syndicale a demandé une réunion avec le chef du gouvernement qui sera consacrée au dossier de la migration. Afaya a appelé à l’adoption d’une politique nationale migratoire, rappelant la création du réseau syndical euro- méditerranéen. Le président du forum tunisien pour les droits économiques et sociaux, Abderrahmane Hdhili, a déclaré à l’agence TAP que les travaux du forum social Maghreb- Machrek pour la migration seront axés sur l’examen des questions relatives à la création d’un observatoire maghrébin pour la migration, au dossier des disparus, aux politiques migratoires européennes et leurs répercussions sur les émigrés, à la liberté de circulation et à la lutte contre le racisme. Des familles d’émigrés clandestins et de personnes ayant rejoint le jihad en Syrie, ont observé, en marge du forum, une marche pacifique pour dénoncer les politiques migratoires et revendiquer la vérité sur le sort de leurs proches.  

OST: Janvier 2014

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Mai  2014
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3e Forum social Maghreb/Machrek sur la Migration

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La 3e édition du Forum social Maghreb-Machrek se tient du 18 au 20 avril en Tunisie. Cette rencontre est organisée par le Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES), avec le soutien du Réseau euro-méditerranéen des Droits de l’Homme (REMDH), de Terre Solidaire et de Friedrich Ebert Stiftung. Ce rendez-vous réunit environ 500 personnes, représentant une centaine d’ONG d’Europe, du sud de la Méditerranée et de pays subsahariens. Après la marche d’ouverture dans les rues de Monastir, huit ateliers sont organisés sur les différentes thématiques liées à la migration : –          Politiques migratoires menées par les États du Nord et du Sud de la Méditerranée et leurs conséquences, notamment les drames des disparus en mer et dans le désert –          Accords de partenariats et de mobilité entre l’UE, le Maroc et la Tunisie –          Lutte contre le racisme et les discriminations –          Libre circulation et ouverture des frontières au Maghreb –          Situation des femmes migrantes isolées –          Situation des réfugié(e)s au Maghreb –          Création d’un observatoire des migrants au Maghreb –          Réseau syndical et migration La question des drames de la migration a été soulevée dès l’ouverture. Plusieurs familles de disparus ont interpellé avec émotion les intervenants sur le sort de leurs proches. Ces travaux doivent aboutir le troisième jour à la rédaction d’une feuille de route présentant les principales revendications, en particulier la régularisation des sans-papiers, la mise en place d’une législation renforçant la lutte contre le racisme et la liberté de circulation et d’installation.    

La Tunisie abritera le forum Maghreb-Machrek sur la migration

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La troisième édition du forum social Maghreb-Machrek sur la migration se tiendra dans le gouvernorat de Monastir les 18, 19 et 20 avril prochains. Cette édition sera principalement axée sur les effets des politiques migratoires européennes sur le Maghreb et les accords de partenariat et de mobilité entre l’UE, la Tunisie et le Maroc. Il sera également question du drame des disparus tant sur les routes maritimes que sur les routes terrestres et la libre circulation et installation en Méditerrané Les politiques migratoires et la situation juridique des étrangers au Maghreb ainsi que la lutte contre le racisme et les discriminations au Maghreb feront aussi l’objet de cette rencontre.  

OST: Décembre 2013

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Décembre 2013
Bonne Lecture