Ouvrage: Rôle de l’économie solidaire et sociale dans les régions (Cas du gouvernorat de Kasserine)
Rapport du premier trimestre (Janvier-Février-Mars 2024) de l’Observatoire Social Tunisien
Rapport du premier trimestre (Janvier-Février-Mars 2024) de l’Observatoire Social Tunisien
https://ftdes.net/wp-content/uploads/2024/06/OST-FR-1.pdfOffre d’emploi – Chargé.e de mission justice environnementale et climatique à Monastir
Offre d’emploi Chargé.e de mission justice environnementale et climatique au bureau régional du FTDES à Monastir
Le Forum Tunisien pour les Droits Economiques et Sociaux Le Forum Tunisien pour les Droits Economiques et Sociaux est une organisation non gouvernementale, neutre, indépendante de tout parti politique. Elle a été créée en 2011 dans le but de défendre les revendications des mouvements sociaux en Tunisie sur le plan national et international, et de promouvoir un modèle de développement alternatif, à savoir juste et respectueux des hommes et de leur environnement. Le FTDES travaille sur les thématiques suivantes : droit du travail, droit des femmes, droits environnementaux, droits des migrants et justice transitionnelle. L’association est composée d’un siège à Tunis et de trois bureaux régionaux dans les villes de Redeyef (Bassin minier, gouvernorat de Gafsa), Kairouan (gouvernorat de Kairouan) et Ksibet El Mediouni (gouvernorat de Monastir). Le département Justice environnementale et climatique Les luttes environnementales dénoncent de manière croissante en Tunisie les injustices socio-économiques relatives à l’exposition disproportionnée et non égale des populations aux dégradations, privations ou risques environnementaux. Aujourd’hui, les impacts sur la santé, l’absence d’eau potable, ainsi que la surexploitation et la pollution des ressources naturelles de manière générale et la perte d’emplois notamment dans la pêche et l’agriculture, sont les conséquences alarmantes du modèle politique et économique actuel et auront tendance à s’aggraver sous les effets du changement climatique. Le FTDES cherche ainsi à soutenir les revendications des mouvements pour le droit à l’eau, le droit à un environnement sain et le droit au développement durable. Il promeut l’expression et la prise en compte de leurs revendications légitimes. L’association vise également à donner un cadre favorable à l’échange entre les mouvements afin de renforcer les liens de solidarité et les propositions communes. En lien avec ses réseaux et ses actions de plaidoyer pour les droits économiques et sociaux des populations et régions marginalisées, le FTDES cherche également à sensibiliser largement et à mobiliser la société civile pour les droits environnementaux. Depuis avril 2018, un projet de 3 ans a été lancé pour mieux renforcer la proximité avec les mouvements socio-environnementaux dans les trois régions où le FTDES est présent : Gafsa et le Bassin Minier, Kairouan, Monastir et le Sahel. Ce projet permet aussi d’accompagner et relayer les mouvements dans tout le pays. Le poste de Chargé.e de Mission Justice Environnementale et Climatique (bureau Monastir) Sous la responsabilité du coordinateur régional du bureau et de la coordinatrice nationale du projet, le/la chargé.e de mission Justice environnementale et climatique est chargé.e de la valorisation de l’activité du projet, participe au suivi et à l’appui des mouvements et mène un travail de fond sur les questions environnementales.- Soutien aux mouvements sociaux environnementaux
- Autres activités
- Compétences requises
- Caractéristiques du poste
Offre d’emploi – Chargé.e de mission justice environnementale et climatique à Kairouan
Offre d’emploi Chargé.e de mission justice environnementale et climatique au bureau régional du FTDES à Kairouan
Le Forum Tunisien pour les Droits Economiques et Sociaux Le Forum Tunisien pour les Droits Economiques et Sociaux est une organisation non gouvernementale, neutre, indépendante de tout parti politique. Elle a été créée en 2011 dans le but de défendre les revendications des mouvements sociaux en Tunisie sur le plan national et international, et de promouvoir un modèle de développement alternatif, à savoir juste et respectueux des hommes et de leur environnement. Le FTDES travaille sur les thématiques suivantes : droit du travail, droit des femmes, droits environnementaux, droits des migrants et justice transitionnelle. L’association est composée d’un siège à Tunis et de trois bureaux régionaux dans les villes de Redeyef (Bassin minier, gouvernorat de Gafsa), Kairouan (gouvernorat de Kairouan) et Ksibet El Mediouni (gouvernorat de Monastir). Le département Justice environnementale et climatique Les luttes environnementales dénoncent de manière croissante en Tunisie les injustices socio-économiques relatives à l’exposition disproportionnée et non égale des populations aux dégradations, privations ou risques environnementaux. Aujourd’hui, les impacts sur la santé, l’absence d’eau potable, ainsi que la surexploitation et la pollution des ressources naturelles de manière générale et la perte d’emplois notamment dans la pêche et l’agriculture, sont les conséquences alarmantes du modèle politique et économique actuel et auront tendance à s’aggraver sous les effets du changement climatique. Le FTDES cherche ainsi à soutenir les revendications des mouvements pour le droit à l’eau, le droit à un environnement sain et le droit au développement durable. Il promeut l’expression et la prise en compte de leurs revendications légitimes. L’association vise également à donner un cadre favorable à l’échange entre les mouvements afin de renforcer les liens de solidarité et les propositions communes. En lien avec ses réseaux et ses actions de plaidoyer pour les droits économiques et sociaux des populations et régions marginalisées, le FTDES cherche également à sensibiliser largement et à mobiliser la société civile pour les droits environnementaux. Depuis avril 2018, un projet de 3 ans a été lancé pour mieux renforcer la proximité avec les mouvements socio-environnementaux dans les trois régions où le FTDES est présent : Gafsa et le Bassin Minier, Kairouan, Monastir et le Sahel. Ce projet permet aussi d’accompagner et relayer les mouvements dans tout le pays. Le poste de Chargé.e de Mission Justice Environnementale et Climatique (bureau Kairouan) Sous la responsabilité du coordinateur régional du bureau et de la coordinatrice nationale du projet, le/la chargé.e de mission Justice environnementale et climatique est chargé.e de la valorisation de l’activité du projet, participe au suivi et à l’appui des mouvements et mène un travail de fond sur les questions environnementales.- Soutien aux mouvements sociaux environnementaux
- Autres activités
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Tunisie : Deux ans après les révocations arbitraires de magistrat.e.s, l’indépendance de la justice est gravement compromise
Tunisie : Deux ans après les révocations arbitraires de magistrat.e.s, l’indépendance de la justice est gravement compromise
Tunis, le 1 juin 2024 – Deux ans après les limogeages massifs et arbitraires de 57 magistrat.e.s par le président Kais Saïed, le 1er juin 2022, l’indépendance de la justice en Tunisie continue d’être gravement compromise.
Ces révocations, effectuées sans aucune procédure disciplinaire ou judiciaire équitable et fondées sur des accusations vagues et non étayées, constituent une attaque directe contre l’indépendance du pouvoir judiciaire et l’état de droit et une violation flagrante des droits humains des magistrat.e.s. En août 2022, le président du tribunal administratif de Tunis, saisi par des magistrat.e.s révoqué.e.s, a ordonné le sursis à exécution de la révocation et la réintégration de 49 d’entre eux, au motif, notamment, que leur révocation n’était basée sur aucune preuve tangible de faute grave. Au lieu de s’y conformer, le ministère de la Justice a engagé des poursuites pénales contre tous ceux qui ont été révoqués, entre autres devant le pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme, pour tenter de justifier leur révocation rétrospectivement.
Malgré les appels répétés à la réintégration des magistrat.e.s révoqué.e.s et à l’annulation des mesures liberticides prises en 2022 par le président Saïed visant à saper l’indépendance de la justice, les autorités tunisiennes n’ont pris aucune mesure concrète en ce sens. Au contraire, elles ont continué à harceler et à intimider les magistrat.e.s critiques, restreignant davantage l’espace pour la liberté d’expression et l’indépendance judiciaire. Selon l’Association des Magistrats Tunisiens (AMT), en plus de sa main mise sur le mouvement judiciaire annuel publié le 30 août 2023 qui a touché 1088 magistrat.e.s, la ministre de la Justice a ordonné la nomination, la mutation et la suspension d’au moins 105 juges et procureur.e.s. L’AMT affirme également qu’un certain nombre de magistrat.e.s ont été suspendu.e.s de leurs fonctions, avec ou sans salaire, en dehors de toute procédure disciplinaire.
Deux ans après les événements, la situation de la justice en Tunisie demeure alarmante alors même que des vagues d’arrestations contre des journalistes, des avocat.e.s, des opposant.e.s politiques, des militant.e.s, des défenseurs.ses des droits humains et des utilisateurs.rices des réseaux sociaux se sont accélérées durant le mois de mai 2024. Faisant indirectement référence aux récentes arrestations, Saïed a déclaré le 15 mai lors d’une réunion avec la ministre de la Justice que “ceux qui dénigrent leur pays dans les médias (…) ne peuvent rester impunis et irresponsables”.
L’ingérence constante et illégale de l’exécutif dans le pouvoir judiciaire a sapé la confiance du public dans les institutions judiciaires et entravé l’accès à la justice et le droit à un procès équitable et des voies de recours effectives pour tous.tes les citoyen.e.s.
Les organisations signataires réitèrent leur profonde préoccupation face à la dégradation de l’état de droit et des droits humains en Tunisie. Elles appellent les autorités tunisiennes à :
- Réintégrer immédiatement et sans condition tous.tes les magistrat.e.s révoqué.e.s arbitrairement, conformément aux décisions rendues en août 2022 par le président du tribunal administratif de Tunis ;
- Annuler toutes les mesures liberticides prises contre le pouvoir judiciaire et abroger le décret-loi n°11 du 12 février 2022 tel que modifié par le décret-loi n°35 du 1er juin 2022;
- Mettre fin aux discours haineux et aux campagnes de diffamation à l’encontre des magistrat.e.s, des avocat.e.s et des défenseurs.ses des droits humains ;
- Respecter l’indépendance de la justice et garantir l’accès à la justice et le droit à un procès équitable pour tous.tes les citoyen.ne.s en conformité avec les engagements internationaux de la Tunisie.
Organisations Signataires :
- Association des Magistrats Tunisiens
- Ligue Tunisienne pour la Défense des Droits de l’Hommes – LTDH
3.Association Tunisienne des Femmes Démocrates – ATFD
- Forum Tunisien des Droits Économiques et Sociaux – FTDES
- Amnesty International Tunisie – AIT
- EuroMed Droits
- Association tunisienne de Défense des Libertés individuelles – ADLI
- Beity
- Avocats Sans Frontières – ASF
- Comité pour le respect des libertés et droits de l’homme
- Comité national pour la défense des libertés et la démocratie
- Legal Agenda – Tunisie
- Aswat nissa
- Fédération Internationale pour les Droits Humains – FIDH
- Association Intersections pour les Droits et les Libertés
- Al Bawsala
- No Peace Without Justice.
- Association calam
- Association ensemble pour la citoyenneté et le changement