OST: Rapport septembre 2017

0
4448

Rapport de l’Observatoire Social Tunisien

 Septembre 2017

Le début du mois a été caractérisé par l’annonce du remaniement ministériel partiel. Au début du mois de mai, le remaniement ministériel a été annoncé et les postes vacants ont été comblés dans plusieurs ministères. Nous avons remarqué de nombreuses réactions avant l’annonce de ce remaniement. Allait-il être partiel ou complet? Contiendrait-il des ministres technocrates ou plutôt politiciens ?

Certains organismes politiques et organisations nationales ont également exprimé un certain nombre de positions pour s’assurer leur implication sans oublier de nombreux autres problèmes qui ont retardé l’annonce du remaniement ministériel.

 Certains noms étaient des candidats au départ ; cependant, le gouvernement les a conservés et certains autres noms ont quitté de surprise le corps ministériel.

La question la plus importante et la plus fondamentale demeure complexe et l’hypothèse et le prix du consensus sont souvent coûteux.

La problématique ne réside pas, seulement, à ce niveau  mais dans les nombreux débats et manifestations particulièrement observés avant le vote de confiance de l’Assemblée populaire à ce gouvernement. Environ 14 ministres appartiennent structurellement et organisationnellement au R.C.D. Situation qui a reflété la peur d’un retour aux méthodes procédurales, administratives et politiques propres au système politique d’avant la révolution, est-ce un retour progressif aux politiques de ce système ? Le plus important est qu’un certain nombre de manifestation ont été observées dans ce domaine.

            Le problème essentiel demeure dans le développement rapide des événements au cours de ce mois ainsi que la clôture rapide du dossier du remaniement ministériel malgré la difficulté rencontrée en amont, comme mentionné ci-dessus.

L’émergence d’un autre dossier peut être beaucoup plus important que le remaniement  des ministres partiel fut-il ou complet c’est la loi de la réconciliation administrative.

De vives protestations par plusieurs familles politiques ont été observées à l’intérieur et à l’extérieur de l’Assemblée populaire. Ce sujet a suscité beaucoup d’intérêt dans divers médias ainsi que divers réseaux sociaux et est devenu un problème d’opinion publique.

Nos divers mécanismes de veille sur le terrain adoptés montrent jusqu’à quelle mesure ceci est sujet des intérêts des citoyens dans leurs différentes positions.

Les grandes problématiques ont concerné, particulièrement, la grande divergence entre les différentes perceptions du droit et des représentations sociales, des lois et des faiseurs des décisions.

De grandes et importantes manifestations ont été observées avec l’absence des organismes médiatiques officiels  qui ne disposaient pas des moyens d’interaction avec les récepteurs donc nous n’avons pas vu des mobilisations populaires ou de mobilisation de l’opinion publique sur le sujet.

Les manifestations que nous avons relevées, bien que souvent latentes, sont importantes et fondamentales pour façonner le paysage politique dans ses divers aspects.

Certains des défenseurs de la loi de la réconciliation ont présenté un certain nombre de justifications basiques dont sa contribution à la croissance d’un ou deux points du produit national brut.

Français

Télécharger (PDF, 2.79Mo)

 

Arabe

Télécharger (PDF, 11.72Mo)